Skip to content

Nos animaux coup de coeur au Kenya

J’ai longtemps caressé le rêve de voyager en Afrique. L’abondance d’animaux, la culture africaine, le choc culturel sont, entre autres, les raisons pour lesquelles je rêvais de visiter ce continent. Après avoir fait beaucoup de recherches, notre choix s’est arrêté sur le Kenya. En fait, celui-ci contient environ 70 groupes ethniques répartis sur son territoire, chacun possédant sa propre langue et ses propres coutumes, ce qui en fait l’un des pays les plus variés du continent en matière de culture. Également, ce pays contient une richesse animalière presque incomparable et des paysages très diversifiés,  passant de la savane aux forêts denses, des gratte-ciels aux bidonvilles et des lacs à l’océan Pacifique. On y retrouve des populations impressionnantes de divers animaux, autant marins que terrestres. De plus, sa réserve nationale de Masai Mara est considérée comme une des meilleurs au monde pour l’observation animalière. Les chances sont extrêmement élevées de pouvoir observer tous les Big five. Après avoir visité plus de cinq parcs nationaux lors de notre séjour de trois semaines, nous pouvons dire que nous en avons eu pleins les yeux. Par contre, certaines rencontres se démarquent plus que d’autres…

Réserve nationale de Masai Mara

Aujourd’hui, nous débutons notre safari organisé de 8 jours avec la compagnie TouristLine Safari.  Nous roulons pendant 5 heures avant d’arriver à notre camp près de la réserve de Masai Mara. En arrivant, on part pour une petite balade d’introduction dans le parc et nous découvrons la savane pour la première fois. Nous sommes émerveillés par la beauté de la réserve. Masai Mara est une des plus grandes réserves du Kenya avec ses 1510 km carrés de territoire. Elle concentre énormément de diversité d’animaux incluant tous ceux du Big five (éléphants, buffles, rhinocéros, lions et léopards). Nous avons également eu la chance d’observer beaucoup de girafes, de zèbres, d’hyènes, de gnous, d’antilopes, de phacochères, quelques guépards et pleins d’autres. Mais ce sont les félins que nous sommes excités de voir. En effet, le parc est célèbre pour sa grande population de félins. Avec une des plus grandes concentrations au monde de lions , on en compte environ 900 dans le parc ! 

Les buffles

Le premier animal du Big Five que nous observons en entrant dans le parc est le buffle. C’est un des animaux que nous avons le plus vus au Kenya, mais il n’en demeure pas moins grandiose. Très agressif, imprévisible et massif, ce sont des animaux très dangereux pour les populations locales. On en compte plus d’une centaine dans le parc et on les retrouve souvent près des sources d’eau. Les buffles nous font beaucoup rire, puisqu’ils nous font penser à des vaches avec des perruques à cause de leurs grandes cornes courbées vers le ciel.

Les guépardeaux

Au fur et à mesure que la journée s’écoule, notre guide reçoit beaucoup d’informations à la radio. C’est une manière pour les différents guides de communiquer entre eux les découvertes de la journée. Puis, notre guide reçoit un conseil et on voit quelques véhicules arrêtés. On se dirige là-bas et je capote. Il y a une maman guépard avec ses 4 petits bébés couchés au pied d’un arbre. Les bébés me font penser à des chats et nous font complètement craqués. Je suis très contente d’avoir mes jumelles pour mieux les observer puisque nous n’avons pas le droit de trop nous approcher. Le guépard, un des prédateurs les plus féroces de la savane, peut courir à une vitesse de 130 km/h. En effet, c’est l’animal terrestre le plus rapide au monde grâce à ses longues pattes fines et son poids léger. Par contre, il ne peut pas tenir sa vitesse très longtemps. À la naissance, les petits pèsent 300 grammes et mesurent environ 30 cm. On comprend rapidement que les petits que nous sommes en train d’observer n’ont que quelques semaines de vie. Ils sont aveugles et peu agiles, ce qui les rendent vulnérables aux prédateurs. Non, mais qui voudrait attaquer une si belle petite bête. C’est la loi de la nature ! Après une bonne vingtaine de minutes d’observation, nous devons repartir. On ne peut pas rester trop longtemps pour les regarder puisque nous avons des limites de temps à respecter pour préserver leur qualité de vie. Celui-ci fût un des moments les plus touchants du voyage. 

Le roi de la jungle

Par la suite, le guide entend à la radio qu’il y a quelque chose qui se promène dans notre coin. Il s’y dirige tout de suite. En effet, le roi de la jungle, un beau grand lion, revient d’un combat et marche d’un pas épuisé pour retourner à l’ombre se coucher. Nous n’avions pas encore vu des lions en pleine action, ils étaient tous couchés. Ils respirent rapidement, sa bouche est grande ouverte pour laisser passer plus d’air. Il est visiblement à bout de souffle. Un lion se bat pour deux raisons: protéger son territoire et chasser des proies. Plus souvent, le mâle se battra pour défendre sa troupe alors que la femelle sera souvent en charge de la chasse. En effet, la lionne est plus rapide que le lion, mais moins forte. On distingue facilement le mâle par sa grande crinière qui borde son visage. Comme ils passent la majorité de leur temps à dormir, nous nous comptons très chanceux de pouvoir voir celui-ci en plein mouvement. On est presque capable de le regarder dans les yeux et nous sommes fascinés par cet animal féroce. Évidemment, nous n’étions pas les seuls à vouloir assister à ce spectacle. Autour de nous, une dizaine de véhicules s’attroupent autour du lion. C’est le désavantage de la communication par radio. Nous nous sentons légèrement coupables de prendre part à ce rassemblement, qui encercle presque complètement le pauvre lion essoufflé. Nous essayons tout de même d’en profiter et de réaliser notre chance.

Le léopard

Le léopard est le félin que nous avons le moins observé dans le parc. En effet, celui-ci est le seul que nous avons eu la chance de voir. Il était loin et nous avions besoin de jumelles pour le distinguer. Il était légèrement caché dans la broussaille et se reposait tranquillement à l’ombre sur une petite butte entourée d’eau. Le parc compte en tout 30 léopards, il est donc plus rare de pouvoir les observer. De plus, ils se cachent souvent, notamment dans les arbres. Facilement reconnaissable par ses tâches, c’est un animal avec un statut important pour les tribus locales.

Les singes vervets

La journée s’écoule tranquillement et vient l’heure du dîner. Nous nous arrêtons sur le bord d’une rivière et prenons un beau coin à l’ombre. Nous nous installons avec notre petit sac de papier brun qui contient notre repas. Puis, un singe descend tranquillement des arbres. Puis, un autre… Et encore un autre ! Ils essaient tranquillement de s’approcher de nous. On comprend rapidement qu’ils ne sont pas ici par sympathie, mais pour nous voler notre repas. Notre guide tente de leur faire peur avec une branche de bois. Cela ne fonctionne que quelques minutes. Ils reviennent presque immédiatement vers nous lorsque notre guide a le dos tourné. Personnellement, nous sommes très amusés par le spectacle. On apprécie la proximité et de pouvoir les voir aller et essayer de subtilement s’approcher de nous. Il y a en a même un qui a réussi à entrer dans notre véhicule par le toit et est ressorti avec une pomme. Un autre a volé notre sac de papier avec nos restants de nourriture que nous avions mis dans une boîte pour rapporter au camp. Il faut définitivement rester attentifs lorsqu’ils sont proches de nous ! Les singes vervets sont assez téméraires et ne craignent pas la cohabitation avec l’homme. Ils sont très agiles et peuvent facilement prendre notre repas en quelques secondes d’inattention. Il est interdit de volontairement les nourrir dans la plupart des endroits que nous fréquenterons puisque cela développe des mauvaises habitudes chez les singes. J’ai même failli me faire attaquer par l’un d’eux à notre camp puisque je me promenais sur le site avec ma banane ! 

 

Lac Naivasha

Lors d’une après-midi, après avoir roulé quelques heures depuis la réserve nationale de Masai Mara, on nous propose de faire une activité optionnelle. En effet, celle-ci nous donnerait la chance d’aller en bateau sur le lac Naivasha et de pouvoir observer des hippopotames submergés dans l’eau ! Ce lac, un des plus populaires d’Afrique, abrite plus de 1500 hippopotames et 400 espèces d’oiseaux. 

Les hippopotames

Nous avançons tranquillement sur la petite chaloupe, admirant la vue sur les paysages environnants quand tout à coup, le guide nous fait signe qu’il y a des hippopotames. Au premier regard, je crois que c’est une roche. En effet, lorsqu’ils sont submergés dans l’eau, nous ne voyons d’une partie de sa tête et ses yeux rosés qui ressortent. Nous ne pouvons pas trop nous approcher puisque ce sont des animaux agressifs et dangereux. Ce sont des animaux autant aquatiques que terrestres, ayant attaqué beaucoup de locaux et de pêcheurs dans les dernières années. Étant le troisième plus gros animal sur terre, je ne voudrais pas me tenir devant en cas d’attaque !

Parc national du lac Nakuru

Le lendemain de notre tour en bateau, nous avons la chance de visiter le parc national du lac Nakuru. Cet endroit, un peu plus petit que les autres, n’en est tout de fois pas moins impressionnant. En effet, ici, c’est le paradis des flamants roses, mais également des rhinocéros. Nous arrivons dans le parc et l’endroit est très mystérieux. Les arbres, submergés à moitié dans le lac, avec la brume du matin donnent un aspect mystique à l’endroit. Les oiseaux s’abreuvent à même le lac et les babouins courent à travers la forêt. Nous ressentons un grand calme ce matin sur ces terres bordant le magnifique lac Nakuru. 

Les rhinocéros

Nous roulons tranquillement dans le parc. Puis, notre vue se dégage sur le lac et nous apercevons nos premiers rhinocéros du voyage. Cette grande bête massive est la deuxième plus grosse au monde, après l’éléphant. Ici, la protection de cette espèce en danger est primordiale, ayant passé de quelques dizaines à plus d’une centaine dans les dernières années. Très territorial et souvent solitaire, nous avons eu la chance d’observer une petite famille ce matin-là. Nous nous comptons chanceux de pouvoir observer cette espèce menacée par le braconnage et la réduction de son habitat.

Les girafes

Nous continuons notre chemin vers une partie un peu plus dense du parc. À travers les arbres, les girafes font leur apparition. Nous en comptons une dizaine. Même si nous avions vu des girafes dans les autres parcs, ceux-ci sont très près de nous, à quelques dizaines de mètres seulement. Ils se nourrissent tranquillement à même les arbres. Les tâches, ayant chacun des motifs différents, sont leur carte d’identité. L’une d’elles arrive de loin en courant. C’est la première fois qu’on en voit une courir. Ces grandes pattes s’étendent gracieusement, on dirait presque qu’elle flotte. Nous sommes émerveillés par celle-ci. Elle sort de la forêt et poursuit sa course sur la route devant nous. Puis, les autres girafes s’approchent encore plus de nous. Ils ne sont qu’à quelques mètres. Ils peuvent presque nous regarder dans les yeux. La girafe, pouvant atteindre jusqu’à 5.5 mètres dépassent facilement la grandeur du véhicule. Par contre, lorsqu’elle se penche, elle arrive à notre hauteur. Nous l’observons manger. Avec sa grande langue, pouvant atteindre jusqu’à 90 cm, elle attrape les feuilles à la cime des arbres, là  aucun autre animal ne peut se rendre. Aujourd’hui, il ne reste que 68 000 girafes à l’état sauvage dans le monde. Elles font partie de ce qu’on appelle une extinction silencieuse, leur population ayant diminué de 40% dans les trente dernières années. Cette proximité avec le plus grand animal de la terre est un moment précieux à nos yeux et un de nos plus beaux souvenirs de l’Afrique. 

Parc national d'Amboseli

Nous approchons le parc national d’Amboseli. Après plusieurs heures de route, nous avons hâte dy être. Ceci constitue le dernier arrêt de notre safari organisé. Nous attendions ce parc avec impatience. En effet, celuici se distingue par la vue sur le Kilimandjaro, le plus haut sommet dAfrique. Toutes nos observations animalières seront agrémentées de ce magnifique panorama. Arrivés au campement, nous avons le droit à un superbe coucher de soleil qui finit bien notre journée. Cela s’annonce prometteur pour la suite !

Les guépards

On prend la route en direction du parc. Le guide file à toute vitesse sur les routes de sables. Je me sens mal à l’aise par sa conduite. On ne comprend pas qu’elle est l’urgence. Puis, une fois arrivés, on comprend. On se lève dans le véhicule puis le guide nous dit ce qui se passe. Un félin… en fait, des félins. Il y a deux guépards. Sur la population totale de six dans l’immensité du parc, on arrive à en apercevoir deux en même temps. On en revient pas. L’un s’approche de l’autre. Ils se donnent un petit coup de tête, comme s’ils se collaient. Puis, ils se lèvent et marchent tranquillement vers le soleil en ce matin doré. 

Les éléphanteaux

Après s’être remis de nos émotions, nous continuons notre route. Puis, au loin, le guide détecte un troupeau d’éléphants. Ils devaient être environ une quinzaine. Le guide, ayant beaucoup d’expérience, se stationne et nous explique que nous sommes près de leur chemin. Ils passeront près de nous bientôt. Ils s’approchent tranquillement puis finissent par traverser la rue juste devant nous. Nous pouvons bien distinguer les éléphanteaux qui nous font craquer. Ceux-ci, étant presque aveugle à la naissance, ont besoin de rester près de leur mère qu’ils détectent par le cri distinctif de cette dernière. 

Les zèbres

Un peu plus loin, le paysage change. L’herbe devient beaucoup plus verte grâce aux petits bassins d’eau étendus dans le parc. On aperçoit des zèbres en train de boire. Nous en avons vu beaucoup jusqu’à présent, mais de les voir s’abreuver est différent de tout ce que nous avons vu. Nous apprenons que les zèbres sont des êtres très intelligents, utilisant leur crinière pour se positionner dans le sens du vent. Sachant que les prédateurs utilisent le vent pour sentir leurs proies, ils se mettent dans une position stratégique pour les voir arriver. Nous sommes fascinés par ce fait sur cet animal mystérieux.

Parc national de Tsavo East

C’est notre dernier matin dans un parc national au Kenya. Nous n’avons pas d’attente sur le déroulement de l’avant-midi puisque nous avons déjà vu énormément d’animaux, avec nos 8 jours passés en safari organisé. Le parc national de Tsavo, divisé en deux par les rails du chemin de fer, est notre dernier escale avant de nous diriger sur les côtes du Kenya, où nous allons faire un petit séjour plage. Nous sommes prêts à entrer dans le parc après avoir payé nos droits daccès. Cest une énorme réserve, qui couvre 4% de la superficie totale du pays. Déjà, lenvironnement est extrêmement différent des autres parcs que nous avons visité. Les plaines ouvertes, parfois parsemées d’arbustes, sont entourées de chaines de collines et montagnes boisées. La terre ici prend une couleur rougeâtre, grâce à sa grande concentration en fer. Ainsi, tous les animaux qui se roulent ou jouent dans la terre prennent les mêmes teintes. Au fur et à mesure que nous avançons dans le parc, on profite des paysages environnants magnifiques…

La gazelle de Waller

Une bonne heure et demie passe dans le parc sans que nous soyons capables d’observer des animaux différents de ce que nous avions déjà vu. Puis, le guide nous pointe une petite tête qui dépasse des arbustes. Nous avons vu énormément de gazelles lors de nos derniers safaris, alors nous le regardons sans trop d’attention. Puis, elle sort tranquillement de la broussaille et on réalise que cette gazelle est différente. Elle nous fait beaucoup rire sur le coup. On avait l’impression que son corps était complètement détaché de sa tête. La gazelle de Waller est appelé ici la gazelle girafe à cause de son long cou qui fait penser à ces grands animaux majestueux. Nous reconnaissons tout de suite le sexe de l’animal. En effet, les mâles sont les seuls à posséder des cornes, assez courtes et fines. Aussi, ces antilopes sont, la plupart du temps, solitaires. Les mâles se tiendront avec les femelles que lors des périodes de reproduction. Elle nous regarde le cou bien tendu, comme s’il était sur ses gardes. Les gazelles sont facilement à la merci des prédateurs et doivent surveiller constamment les environs pour pouvoir s’enfuir à temps lors d’une attaque. Après un moment, elle continue de manger l’arbuste tout en gardant un oeil sur nous. Puis, tout d’un coup, elle se met à courir. Nous ne savons pas ce qui l’a effrayé, mais nous sommes impressionnés par la vitesse qu’il atteint en courant. Ce sera la seule gazelle de Waller que nous verrons de tout notre voyage.

Les antilopes naines, appelées dik-dik

Quelques minutes plus tard après avoir vu la gazelle, nous pouvons observer des petites bêtes et au premier coup d’oeil, je croyais que c’était les bébés de la gazelle. Mais Jean-Phillip les reconnaît instantanément puisqu’il attendait avec impatience leur rencontre. J’apprends que ces espèces s’appellent les Dik-diks et que ce sont des antilopes naines. Elles tiennent leur nom du bruit qu’ils font lorsqu’ils sont en danger. Elles paraissent si légères et fragiles, mais ce sont des animaux aguerris capables de fuir le danger. Elles sont capables de se cacher facilement grâce à leur petitesse. Leurs grands yeux, disproportionnés à leur visage, nous regardent pleins de curiosité. Est-ce qu’on peut les rapporter chez nous ? Ils sont vraiment trop mignons. Leur long museau allonge leur visage et les petites cornes du mâle lui donnent un petit air malin, comme un petit diable. Le guide nous explique qu’une fois qu’un couple est formé, ils ne se sépareront jamais. Ils sont comme des âmes soeurs. Lorsque l’un des deux meurt, l’autre a des idées suicidaires. Il se laissera abattre par une proie ou sautera d’une falaise. On rit jaune. C’est tout un engagement ! C’est une bête très pacifique qui prône l’amour, l’engagement et l’exploration au lieu de la bataille, la dominance et la guerre. Je pense que c’est mon animal totem honnêtement !

 

Les éléphants

Tout ce quon entend est les bruits des herbes qui sont arrachées du sol par la trompe des éléphants. Ils sont très calmes, les pas sont lourds, mais à la fois, silencieux. Une fois de temps à autre, léléphant pousse des petits sons discrets de grognement, cest leur façon de communiquer entre eux. On a le temps de bien observer leur technique pour se nourrir. D’abord, ils sentent l’herbe avec leurs trompes. Lorsqu’ils trouvent une bonne talle, ils entourent les herbes avec leurs trompes, puis forcent pour arracher la plante. Ils se les enfouissent dans la bouche, qu’ils mastiquent pendant quelques secondes avant une autre bouchée. La mère s’approche de plus en plus de nous. Nous sentons que nous commençons à pousser les limites des distances que nous devions garder. Elle est maintenant à trois mètres de nous. Puis, elle lève sa trompe directement dans notre direction. On commence à la sentir hésitante. Elle refait le même mouvement une deuxième fois, on comprend tout de suite ce qu’elle est en train de faire. Elle nous sent. Elle a détecté notre présence. Nous sommes si émerveillés par la grandeur de cette bête que nous oublions qu’elle peut attaquer lorsqu’elle se sent menacée. On se regarde presque yeux dans les yeux. Le moment est puissant et indescriptible. Le guide nous dit que nous devons bouger. En effet, ce n’est pas un comportement que nous devrions observer puisque c’est le signe qu’elle commence à sentir un danger. Nous avançons de quelques mètres. Elle avance sur la route… On lui bloquait le chemin ! Elle nous regarde comme pour nous faire des salutations puis disparaît dans les arbustes.

En bref, on peut facilement dire que le Kenya a atteint et même, parfois, surpassé nos attentes. Nous avons fait tellement de rencontres animalières incroyables qu’ils seraient impossibles de toutes les décrire en un article. Nous ressortons de ce voyage avec les plus beaux souvenirs et espérons un jour avoir la chance de revenir en Afrique pour vivre d’autres expériences aussi exceptionnelles.